Autoconsommation sans revente de surplus VS autoconsommation avec revente
Vous avez un projet d’installation de panneaux photovoltaïques en autoconsommation, mais vous ne savez pas encore comment en valoriser l’intégralité de la production ? Nous allons voir que 2 options s’offrent à vous.
Quelle est la différence entre autoconsommation sans injection et autoconsommation avec revente de surplus ?
Autoconsommation totale sans injection
On parle d’autoconsommation totale sans injection ou d’autoconsommation sans revente de surplus, lorsque l’installation solaire photovoltaïque est dimensionnée et raccordée de manière à ne pas pouvoir injecter d’électricité sur le réseau. Cela signifie que, soit l’ensemble de la production électrique est consommée directement par l’autoproducteur, soit l’installation est bridée de manière à ne pas injecter le surplus lorsqu’elle produit davantage d’énergie que ce qui est nécessaire pour la consommation de votre maison.
Le kit solaire d’autoconsommation est constitué de plusieurs panneaux solaires photovoltaïques à installer sur le toit de votre maison ou dans votre jardin. Ce kit permet généralement de couvrir une petite partie de votre consommation électrique, sans injecter de surplus sur le réseau (pour rappel, elmy ne vend pas de kits solaires).
🤔 Le saviez-vous ?
Autoconsommation partielle avec revente du surplus
On parle d’autoconsommation solaire partielle avec revente du surplus, lorsque l’installation de panneaux photovoltaïques est raccordée au réseau électrique de manière à pouvoir injecter et valoriser son surplus de production. Le compteur Linky permet alors de compter l’énergie dans les deux sens : les kWh d’électricité produits en surplus et la consommation de kWh d’électricité depuis le réseau.
A noter que les kWh produits en surplus par votre installation peuvent être vendus, ou cédés gratuitement au gestionnaire de réseau lorsque la puissance installée de vos panneaux solaires est inférieure ou égale à 3 kVA (article L315-5 du code de l’énergie). Ainsi, vous pouvez bénéficier d’une prime à l’investissement photovoltaïque (souvent appelée prime à l’autoconsommation) et d’un tarif d’achat du surplus garanti par l’Etat, via le mécanisme d’obligation d’achat d’EDF.
⚡Quelle différence entre kilovoltampère (kVA) et kilowatt-crête (kWc) ?
Un kilovoltampère (kVA) correspond à 1000 voltampères (VA). Le voltampère (VA) est l’unité qui permet de mesurer la puissance maximale pour assurer l’utilisation de plusieurs postes électriques en même temps. Traduction, le VA et le kVA permettent de mesurer la puissance électrique apparente. Le kilowatt-crête (kWc) correspond à une capacité de production d’électricité de 1 000 watts. Le kWc s’appuie sur des conditions standards de référence, comme une orientation et une inclinaison favorables, un ensoleillement idéal et une température adaptée.
Quelle option choisir pour votre projet d’autoconsommation solaire photovoltaïque ?
L’autoconsommation sans revente de surplus est à privilégier lorsque l’étude préalable prévoit que votre installation de panneaux solaires photovoltaïques injecterait très peu de surplus, soit moins de 10 % de la production électrique de votre installation. Un kit solaire peut alors être envisagé pour la consommation de votre propre électricité.
Autrement, le modèle économique de l’autoconsommation solaire photovoltaïque partielle avec revente du surplus est à favoriser pour votre projet.
Au-delà de l’aspect financier, il est toujours intéressant d’injecter son surplus d’énergie sur le réseau électrique afin de contribuer à la transition énergétique. En effet, chaque kWh de surplus injecté est un kWh d’électricité renouvelable supplémentaire dans le mix énergétique français.
Les démarches administratives pour votre projet d'autoconsommation avec et sans revente
Quel que soit votre choix pour votre projet de panneaux solaires en autoconsommation, avec ou sans revente, il vous faudra prendre contact avec Enedis, le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité, afin de déclarer votre installation solaire photovoltaïque :
Si vous n’injectez pas de surplus d’énergie sur le réseau d’électricité.
Les démarches administratives sont simplifiées avec le kit solaire d’autoconsommation. Vous devrez simplement établir une Convention d’Autoconsommation Sans Injection (CACSI) avec Enedis, pour vous engager à respecter certaines règles de sécurité vis-à-vis du réseau public de distribution.
Si vous procédez à la revente de votre surplus de production solaire photovoltaïque.
Vous devrez réaliser une demande de raccordement électrique de votre installation en établissant un Contrat d’Accès au réseau et d’Exploitation (CAE) avec Enedis, le gestionnaire de réseau de distribution de l’électricité. Il vous faudra également trouver un acheteur pour votre surplus d’électricité : EDF Obligation d’Achat si vous êtes éligible, ou un acheteur de marché.
Que vous optiez pour la revente de votre surplus ou non pour votre projet d’installation de panneaux solaires photovoltaïques en autoconsommation, il vous faudra obtenir une attestation de conformité des travaux d’électricité de la part du Consuel (Comité National pour la Sécurité des Usagers de l’Electricité), avant la mise en service de votre installation solaire photovoltaïque.
