La consommation des plaques induction est de 138 kWh en moyenne par an, selon une étude de l’ADEME1 basée sur 27 modèles, réalisée en mars 2021.
Cette consommation s’inscrit dans les 2 228 kWh/an de consommation électrique spécifique, c’est-à-dire l’électricité nécessaire pour des services spécifiques.
Les plaques à induction consomment en moyenne 138 kWh par an
Néanmoins, la consommation d’une plaque induction dépend de plusieurs éléments, comme le type de plaque, sa puissance, son âge et son entretien. La classe énergétique, qui englobe la consommation électrique, les matériaux utilisés et les performances, influence aussi cette consommation.
Comparaison des consommations des plaques de cuisson par an
La consommation des plaques de cuisson, tous types confondus, est en moyenne de 131 kWh par an. À partir des chiffres fournis par l’ADEME, voici un tableau comparatif des consommations des 3 principaux types de plaques de cuisson :
Les chiffres associés aux plaques en fonte peuvent étonner. Il convient en effet de souligner que seules 3 plaques en fonte ont été suivies dans le cadre de l’étude menée par l’ADEME. Un échantillon trop peu représentatif pour rendre compte de la différence de consommation entre les différents types de plaques.
Comparaison des consommations des plaques de cuisson par cycles
Il peut paraître plus pertinent de comparer la consommation des plaques le temps d’un cycle de cuisson. Dès lors, on constate que les plaques induction :
Attention cependant, puisque l’ADEME a effectué son étude sur un pas de temps de 10 min. Alors qu’il peut arriver souvent que nous utilisions les plaques induction plus longtemps. Si l’analyse demeure pertinente, elle demeure donc néanmoins incomplète.
Est-il déjà arrivé, après avoir utilisé votre plaque induction, que vous vous demandiez si elle continuait de consommer de l’électricité ? Eh bien la réponse est oui !
Même si la plaque semble s’éteindre une fois que votre casserole n’est plus dessus, elle bascule en réalité en mode veille. Et dans ce mode, même si sa consommation en électricité est dérisoire, elle n’est pas nulle. Toutefois, là encore la consommation d’une plaque induction en veille demeure bien en dessous de celles d’autres types d’appareils de cuisson.
Pour déterminer combien d’électricité votre plaque induction utilise, jetez un œil à sa puissance, souvent exprimée en watts (W) sur son étiquette. Pour le mettre en perspective avec votre facture d’électricité, transformez ce nombre en kWh (kilowattheure). Comment ? Simplement en divisant les Wh par 1 000.
Il est essentiel de noter que les spécifications des équipements de cuisson montrent souvent la puissance maximale. Pourtant, la consommation d’une plaque induction change selon le réglage choisi. Il est donc judicieux de consulter la puissance moyenne utilisée par votre plaque.
Imaginons que vous possédiez une plaque induction avec une consommation moyenne de 1 100 watts, utilisée 3 heures chaque semaine, alors elle utilisera approximativement 172 kWh en une année (1 100 x 3 x 52 / 1 000).
Pour calculer son coût d’utilisation, vous devez considérer deux éléments clés : la consommation de votre plaque induction en kWh et le prix au kWh fixé par votre fournisseur d’électricité. Prenez en compte la consommation de votre plaque induction par an en kWh (comme mentionné précédemment) et multipliez-la par le coût du kWh.
Supposons, à titre d’exemple, que votre plaque induction utilise environ 172 kWh par an et que le tarif du kWh est de 0,2276 € (d’après le tarif standard d’EDF), alors le coût annuel s’élèverait à 39,15 € (172 x 0,2276).
Rappelez-vous que le coût du kWh varie selon votre fournisseur, la puissance souscrite et le type de tarif choisi (tarif de base ou tarif heures creuses/heures pleines). En sachant cela, vous pourriez réaliser des économies. Il est conseillé de consulter régulièrement votre facture ou votre compte client pour savoir à combien s’élève votre consommation, et ainsi pouvoir optimiser l’usage de votre plaque induction.
Nous avons vu que les différents types de plaques de cuisson électrique n’avaient pas la même consommation d’énergie. Mais au-delà de cette question importante de la consommation de la plaque induction, quelles sont les différences entre ces différentes plaques ? Revoyons les bases !
Le monde de la cuisson a été révolutionné par l’avènement de la plaque à induction. Elle fonctionne au moyen d’un ingénieux système de champ magnétique, émanant d’une bobine de cuivre située en dessous. Ce champ agit directement sur les récipients adaptés, généralement marqués « Class Induction », en les chauffant rapidement et efficacement. La chaleur est focalisée uniquement sur le récipient, minimisant ainsi la perte d’énergie et garantissant une utilisation sécurisée : le plat chauffe, pas la plaque.
C’est une solution économique en termes d’électricité, car elle chauffe instantanément, offrant un gain de temps et de consommation. Cependant, la plaque induction présente un défaut : bien que la rapidité et l’efficacité de la cuisson soient séduisantes, il est essentiel d’avoir des ustensiles adaptés, comme ceux en acier, en fonte ou avec un disque ferromagnétique. Les amateurs de cuivre, d’aluminium ou de verre devront chercher ailleurs. Et, bien que la puissance et la précision soient au rendez-vous, ces avantages ont un coût ; les plaques de cuisson induction étant globalement plus chères que les autres types de plaques de cuisson.
La chaleur de la plaque à induction est focalisée uniquement sur le récipient, minimisant ainsi la perte d'énergie et garantissant une utilisation sécurisée : le plat chauffe, pas la plaque.
Grâce à des résistances placées sous une plaque de verre, la plaque vitrocéramique chauffe vite, mais refroidit lentement par rapport à une plaque induction. Elle est appréciée pour sa capacité à fonctionner avec la plupart des ustensiles de cuisine, sans nécessiter de matériel spécifique comme c’est le cas pour l’induction.
On distingue les plaques vitrocéramique à foyers radiants, qui chauffent par rayonnement, de celles à foyers halogènes, qui chauffent par impulsions successives. Cette seconde technologie est globalement plus performante que la première.
La plaque de cuisson électrique, souvent reconnue pour sa simplicité d’usage, repose essentiellement sur une résistance électrique pour chauffer une plaque en fonte.
Si vous cherchez une solution robuste et économique à l’achat, cette plaque est idéale, mais attention, elle présente quelques défauts. Elle est en particulier réputée pour sa consommation d’électricité plus élevée. Pourquoi ? Sa chaleur met du temps à monter et à redescendre, créant une certaine inertie.
Cette caractéristique signifie également que son entretien peut être un peu plus ardu. Les offres sont variées, allant de petites plaques peu puissantes à des modèles à forte puissance. Selon le diamètre, il faut peser le pour et le contre, notamment en termes d’économies d’énergie. En bref, avant de vous laisser séduire par son tarif attractif, pensez à son impact sur votre facture d’électricité à long terme.
L’étiquette énergie constitue une aide précieuse lorsque vous souhaitez investir dans un appareil électroménager. Elle se présente sous la forme d’une fiche concise, standardisée, qui vous donne un aperçu de la consommation d’énergie de l’appareil que vous vous apprêtez à acheter. En un coup d’œil, elle vous permet d’estimer l’impact énergétique qu’aura cet appareil dans votre foyer. Alors, qu’en est-il pour la consommation d’une plaque induction ?
De nombreux appareils de notre quotidien, qui fonctionnent à l’électricité, doivent être munis de cette étiquette. Mais les plaques de cuisson n’en font pas partie ! Impossible donc de s’appuyer sur une étiquette énergie pour en savoir plus sur la consommation d’une plaque induction qui vous intéresse.
Puisqu’il devient important d’adopter des écogestes dans chaque facette de notre quotidien, la cuisine n’y échappe pas. Et notamment en ce qui concerne les plaques de cuisson. Ainsi, certains gestes simples peuvent vous permettre de réduire notablement la consommation de votre plaque induction. Voici 6 d’entre eux :
Planifiez à l’avance et permettez à vos aliments congelés de dégeler naturellement quelques heures avant la cuisson. Cela non seulement préservera la qualité de vos aliments mais aussi réduira le temps et l’énergie nécessaires pour les chauffer sur votre plaque à induction.
Réduire la taille de vos légumes avant la cuisson peut également être une excellente façon de minimiser le temps de cuisson, économisant ainsi de l’énergie consommée par la plaque induction.
L’utilisation de récipients adaptés à la taille de votre foyer peut prévenir la perte de chaleur inutile. En optant pour des casseroles et des poêles dont le diamètre correspond bien au foyer, vous optimisez l’efficacité de la cuisson.
Un geste aussi simple que de couvrir votre casserole pendant la cuisson peut non seulement accélérer le processus, mais également réduire la consommation de votre plaque induction. En effet, cette méthode permet de conserver la chaleur et de réduire le temps nécessaire pour atteindre la température désirée.
Les plaques à induction, tout comme les plaques électriques classiques, conservent de la chaleur même après avoir été éteintes. Vous pouvez tirer profit de cette chaleur résiduelle en éteignant la plaque quelques minutes avant la fin du temps de cuisson prévu, permettant ainsi aux aliments de continuer à cuire sans consommer d’énergie supplémentaire.
Pensez à utiliser des alternatives plus efficaces en termes d’énergie pour réaliser des tâches simples. Par exemple, une bouilloire électrique peut chauffer l’eau plus rapidement qu’une casserole, et le micro-ondes peut être une option plus économe en énergie pour réchauffer les aliments ou faire fondre du beurre.