Qu’elles soient de type induction ou vitrocéramique, ces plaques partagent un point commun : leur surface en verre vitrocéramique. Toutefois, leur technologie de chauffe diffère totalement.
Les plaques à induction fonctionnent grâce à un champ magnétique généré par des bobines situées sous la surface vitrocéramique. Lorsqu’un récipient compatible, contenant un fond ferromagnétique, est posé sur la plaque, ce champ magnétique produit un courant induit qui chauffe directement le récipient sans chauffer la plaque elle-même. Ce système permet un contrôle précis de la température et une réactivité immédiate.
Les plaques vitrocéramiques, quant à elles, utilisent une technologie plus proche des plaques électriques classiques. Elles sont équipées de foyers radiants ou halogènes qui diffusent la chaleur à travers la surface vitrocéramique. Cette chaleur est ensuite transmise au récipient. Contrairement à l’induction, ce mode de chauffe entraîne une inertie thermique plus importante : la plaque met plus de temps à chauffer, mais aussi plus de temps à refroidir après utilisation.
La consommation électrique de la plaque induction ou vitrocéramique varie en fonction de la technologie employée. Selon l’ADEME :
Cela signifie que l’induction est plus performante en termes de vitesse et de puissance, mais qu’elle peut consommer davantage d’énergie par cycle. En revanche, son efficacité accrue permet de réduire les pertes de chaleur et de limiter la consommation sur le long terme.
Les plaques vitrocéramiques affichent un rendement énergétique inférieur, car elles chauffent l’air ambiant et la surface de la plaque en plus du récipient. Cette déperdition d’énergie entraîne une consommation plus élevée et un temps de chauffe prolongé.
Atouts des plaques à induction
Les plaques à induction se distinguent par leur efficacité énergétique et leur rapidité de chauffe. Grâce à leur technologie basée sur un champ magnétique, elles chauffent directement le fond du récipient, évitant ainsi les pertes de chaleur.
Limites des plaques à induction
Malgré leurs nombreux atouts, les plaques à induction présentent quelques contraintes qui peuvent freiner certains utilisateurs.
Atouts des plaques vitrocéramiques
Les plaques vitrocéramiques séduisent par leur simplicité d’utilisation et leur accessibilité en termes de prix. Elles constituent une alternative intéressante pour ceux qui recherchent une plaque électrique performante sans investir dans un modèle à induction.
Faiblesses des plaques vitrocéramiques
Malgré leurs avantages, les plaques vitrocéramiques présentent plusieurs inconvénients qui peuvent les rendre moins attractives sur le long terme.
Le prix d’une plaque de cuisson varie selon la technologie employée, le nombre de foyers et les options disponibles. En règle générale :
L’installation d’une plaque induction ou vitrocéramique est similaire. Elles nécessitent toutes deux un raccordement électrique adapté, généralement en 32 ampères pour les modèles les plus puissants. Cependant, certaines plaques à induction haut de gamme peuvent exiger une intensité plus importante, ce qui peut nécessiter une adaptation du tableau électrique.
L’un des critères déterminants pour choisir entre induction ou vitrocéramique est la consommation énergétique et l’impact sur la facture d’électricité. Nous l’avons vu, la consommation annuelle d’une plaque vitrocéramique est 159 kWh/an pour une plaque vitrocéramique et 138 kWh plaque à induction.
Ainsi, avec un prix du kWh à 0,2016 €, on peut estimer le coût de la consommation de chacune des deux plaques :
Rappelons qu’une plaque vitrocéramique consomme en moyenne 5 846 Wh par cycle, contre 10 689 Wh pour une plaque à induction. Mais si la consommation par cycle d’une plaque à induction soit plus élevée, elle compense par une rapidité de chauffe et une meilleure efficacité énergétique. C’est pourquoi sur une année, l’induction reste donc plus économique que la vitrocéramique en raison de la réduction des pertes de chaleur.
On peut estimer le coût annuel de la consommation à 32,05 € par an pour une plaque vitrocéramique ; et 27,82 € pour une plaque à induction.
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Le choix entre une plaque à induction ou vitrocéramique dépend de plusieurs critères qui influencent le confort d’utilisation et la performance de cuisson.
Les plaques vitrocéramiques sont davantage sujettes aux résidus brûlés : prévoyez un grattoir !
Le choix entre une plaque à induction et une plaque vitrocéramique dépend des besoins, du budget et des habitudes de cuisson de chaque utilisateur.
Pour un usage intensif et économe en énergie
La plaque à induction est idéale pour ceux qui cuisinent fréquemment et recherchent une solution rapide et efficace. Avec une consommation inférieure de 13 % à celle des plaques vitrocéramiques et une montée en température instantanée, elle permet un gain de temps et d’énergie.
Pour un budget limité et une utilisation plus occasionnelle
La plaque vitrocéramique représente une option plus abordable à l’achat. Compatible avec tous les types de casseroles et poêles, elle évite d’investir dans de nouveaux ustensiles, bien que sa consommation électrique soit plus élevée sur le long terme.
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Critères
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Plaque à induction
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Plaque vitrocéramique
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Consommation énergétique
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✅ Économe (-13 % vs vitro)
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❌ Plus énergivore
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Temps de chauffe
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✅ Ultra-rapide
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❌ Chauffe plus lente
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Précision de cuisson
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✅ Réactive et ajustable
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❌ Inertie thermique
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Sécurité
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✅ Pas de surface chaude
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❌ Risque de brûlure
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Compatibilité des ustensiles
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❌ Nécessite du matériel spécifique
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✅ Tous types d’ustensiles
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Prix d’achat
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❌ Plus cher (dès 300 €)
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✅ Moins cher (dès 200 €)
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Facilité d’entretien
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✅ Peu de résidus brûlés
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❌ Peut accrocher les aliments
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En résumé, la plaque à induction est un investissement rentable sur le long terme grâce à sa consommation plus faible et sa rapidité. La plaque vitrocéramique reste un bon choix pour ceux qui recherchent une solution économique à l’achat, malgré une consommation énergétique plus importante.