Selon une étude de l’ADEME1 en mars 2021, la consommation d’un poêle à granulés est de 87 kWh/an en moyenne, basée sur une analyse de six modèles. Les principaux facteurs influençant cette consommation sont la durée d’utilisation et la puissance du ventilateur. Une donnée intéressante à prendre en compte lorsque l’on cherche à faire
Lorsqu’il est en mode veille, la consommation des poêles à granulés varie, allant de 1,5 à 4,2 W. Cette consommation en veille représente entre 7% et 52% de la consommation totale selon le modèle.
La consommation moyenne d’un poêle à granulés est de 87 kWh/an.
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Mais gardez à l’esprit que cette étude n’a porté que sur six appareils. Donc, bien que ces chiffres permettent de se faire une idée, ils ne sont pas suffisamment probants pour être considérés de manière définitive.
C’est assez simple. Trouvez d’abord la puissance moyenne de votre appareil en watts (W). Ensuite, multipliez cette puissance par le nombre d’heures d’utilisation journalière et par le nombre de jours d’utilisation annuelle.
Voici donc la formule :
(puissance exprimée en watts x le nombre d’heures d’utilisation quotidienne x nombre de jours sur l’année) / 1000.
Ainsi, pour un poêle à granulés avec une puissance de 250 W en moyenne, et utilisé 6 heures par jour, 125 jours par an, cela correspondrait à :
(250 x 6 x 125) / 1000 = 187,5 kWh par an.
Soulignons que les documentations techniques des poêles à granulés montrent souvent leur puissance maximale. Ainsi, il est préférable de vérifier la puissance moyenne de votre appareil.
Pour estimer le coût d’utilisation de votre poêle à granulés, il vous faut deux éléments-clés : la consommation du poêle à granulés en kWh de l’appareil et le coût au kWh de votre fournisseur. Commencez par évaluer la consommation de votre poêle à granulés en kWh par an, puis multipliez ce nombre par le prix du kWh.
À titre d’illustration, si votre poêle à granulés consomme en moyenne 250 kWh par an et que l’électricité coûte 0,2276 €/kWh (selon le tarif régulé EDF de base), votre poêle à granulés coûterait environ 56,9 € par an.
La consommation d’un poêle à granulés, aussi connu sous le nom de poêle à pellets, dépend de plusieurs facteurs. En termes simples, si nous devions définir une moyenne, un poêle à granulés utilise approximativement 1 kg de granulés chaque heure où il fonctionne.
Puisqu’on connaît la quantité de pellets consommée en une heure, on peut s’essayer à établir une consommation annuelle pour un foyer français : il faudrait donc 1 à 3 tonnes de ces petits granulés de bois pour se chauffer.
Différents critères interviennent pour pouvoir agir la consommation de votre poêle à granulés :
En effet, si l’appareil sert de chauffage d’appoint dans une pièce bien isolée, la consommation du poêle à granulés sera nettement moindre que si le poêle est le chauffage principal dans une grande maison mal isolée.
L’énergie utilisée par les poêles à granulés provient principalement des granulés de bois, une source presque totalement renouvelable. Si l’on regarde les prix actuels, un sac de granulés de 15 kg coûte entre 6 et 7,5 €2. Certes, avec les fluctuations du marché de l’énergie, les prix peuvent augmenter, mais ils restent généralement plus abordables que les options traditionnelles comme le gaz ou l’électricité.
Si vous vous êtes déjà demandé d’où proviennent ces petits cylindres solides que l’on appelle « granulés » ou « pellets », c’est simple : ils sont issus des résidus de scieries, tels que la sciure et les copeaux. La nature a tout prévu ! En effet, ces granulés sont produits sans l’ajout de colles ni d’additifs. Non seulement ils sont écologiques, mais ils constituent aussi une forme d’énergie renouvelable idéale pour le chauffage.
C’est ici que la magie opère. Après avoir placé les granulés dans le réservoir de l’appareil, un mécanisme ingénieux prend le relais. Une vis sans fin s’occupe de transporter ces petits bouts de bois vers la chambre de combustion. Sa vitesse de rotation et la quantité de granulés qu’elle déplace sont ajustées en fonction de la puissance de chauffage que vous désirez.
L’allumage de ce combustible se fait grâce à une résistance électrique. Mais brûler des granulés nécessite aussi un apport constant en oxygène. C’est là qu’intervient le ventilateur, en veillant à fournir la quantité d’oxygène optimale pour une combustion efficace. C’est un peu comme quand vous soufflez sur un feu de camp pour le raviver.
Contrairement à certains systèmes de chauffage qui réchauffent toute une maison, la majorité des poêles à granulés ciblent une zone précise. Toutefois, il existe des modèles sophistiqués, dotés de canalisations, qui sont capables de diffuser la chaleur dans plusieurs pièces.
1. L’évacuation des fumées
Tout processus de combustion génère des gaz. Dans le cas des poêles à granulés, ces gaz sont dirigés vers un conduit d’évacuation spécifique. Assurez-vous que ce conduit soit adapté à votre type de poêle.
2. L’autonomie du réservoir
Selon la capacité du réservoir, vous devrez le recharger plus ou moins souvent. Privilégiez un réservoir de grande taille, vous aurez à le recharger moins souvent.
3. L’air frais
Pour optimiser sa performance, le poêle prélève de l’air de la pièce ou de l’extérieur. Selon la puissance voulue, ajustez l’entrée d’air.
Le poêle à granulés, que l’on peut aussi désigner poêle à pellets, est un dispositif de chauffage de plus en plus prisé, offrant un équilibre entre éco-responsabilité et efficacité. Il y a plusieurs types de ces poêles, chacun avec ses caractéristiques uniques. Penchons-nous sur ces différentes catégories.
La magie de la convection naturelle réside dans sa simplicité. L’air ambiant est aspiré, chauffé par le poêle et renvoyé dans la pièce, tout cela sans l’aide de dispositifs mécaniques.
Leurs avantages en bref :
Grâce à un ventilateur intégré, ces poêles diffusent l’air chaud plus activement dans l’espace, offrant un chauffage rapide.
Leurs avantages en bref :
Au-delà d’une simple pièce, ces poêles ont la capacité de chauffer plusieurs zones de votre maison grâce à des canalisations.
Leur avantage en bref : généralement puissants, ils sont équipés d’un ou plusieurs ventilateurs supplémentaires pour assurer une diffusion optimale.
Conformes aux normes BBC et RT 2012, ces poêles tirent l’air nécessaire à la combustion de l’extérieur, garantissant ainsi la pureté de l’air intérieur.
Leurs avantages en bref :
Dans les deux cas, ces dispositifs s’appuient sur un combustible commun : le bois. L’un sous forme de bûches traditionnelles ; l’autre de granulés compactés. Le principe de fonctionnement global est donc le même : une fois le bois introduit dans le foyer fermé de l’appareil et allumé, il produit de la chaleur par combustion. Le dispositif diffuse ensuite cette chaleur dans la pièce ou toute la maison.
Si le poêle à bûches rayonne principalement la chaleur, à l’image d’une cheminée traditionnelle (mais de manière plus concentrée grâce à son foyer fermé), le poêle à granulés va, quant à lui, utiliser une ventilation pour répartir de manière plus homogène la chaleur produite.
Ces appareils, en plus d’être parfois esthétiquement agréables, représentent une alternative efficace aux systèmes de chauffage traditionnels tels que le gaz ou l’électricité, souvent plus coûteux.
Un poêle à granulés sans électricité combine l’efficacité d’un poêle traditionnel à bois avec la commodité de l’alimentation automatique en combustible des poêles à granulés. Ce type d’appareils est doté d’un réservoir qui stocke les pellets et les libère par gravité pour maintenir une combustion stable.
Plutôt que de s’appuyer sur une source électrique pour gérer la puissance ou l’allumage, ces poêles requièrent une intervention manuelle. En ajustant l’arrivée d’air grâce à un dispositif mécanique, l’utilisateur peut contrôler la combustion.
Si ces modèles renoncent à des fonctionnalités électroniques comme les écrans de contrôle, ils offrent néanmoins une méthode de chauffage économique et écologique.
Choisir la puissance adéquate de son appareil est essentiel pour optimiser la consommation de son poêle à granulés et garantir un chauffage efficace de son logement. Il peut être tentant d’opter pour une puissance élevée, en suivant la logique que « plus c’est puissant, mieux c’est ». Cependant, un poêle trop puissant pour les besoins réels d’un logement risque de fonctionner principalement au ralenti, ce qui peut entraîner une consommation accrue de granulés, un encrassement rapide et des coûts de maintenance plus élevés. À l’inverse, un poêle dont la puissance est insuffisante ne chauffera pas efficacement l’espace.
Selon le site Que Choisir3, pour une maison bien isolée comme celles respectant la norme RT 2012, une puissance de 60 W par m² est généralement suffisante. Alors que pour une maison moins isolée, il pourrait être recommandé environ 100 W par m².
Il est aussi judicieux de prêter attention à la puissance minimale, qui, une fois la température désirée atteinte, maintiendra la chaleur ambiante. Dans une optique d’économie et d’efficacité, il est donc important de choisir un poêle dont la puissance est adaptée aux spécificités de son logement.
L’un des secrets pour maîtriser la consommation de son poêle à granulés réside dans la programmation de son thermostat. En effet, au lieu de maintenir une puissance constante qui consommerait de l’électricité et des pellets inutilement, l’ajustement stratégique de ce dernier permet l’optimisation de la consommation de votre poêle à granulés. Adaptez ainsi l’utilisation du poêle en fonction de vos besoins. Il peut parfois même être synchronisé à distance, assurant un retour à la maison chaleureux après une longue journée de travail. Alors, pourquoi gaspiller de l’énergie quand une simple programmation peut transformer votre logement en un espace confortable tout en maîtrisant votre consommation ?
Le plus simple pour réduire la consommation de votre poêle à granulés, c’est de réduire la température des différentes pièces de votre logement.
Mieux vaut ne pas maintenir une température uniforme dans l’ensemble de la maison. En effet, si certaines zones sont fréquemment utilisées tout au long de la journée, d’autres comme les chambres ou la salle de bains ne nécessitent pas constamment une chaleur élevée.
Selon l’ADEME4, en optant pour une température d’environ 20 ℃ dans les espaces communs et de 17 ℃ dans les chambres, vous pourrez diminuer efficacement votre consommation énergétique liée au chauffage.
Lorsqu’il s’agit de chauffer votre logement, la qualité des granulés injectés dans votre poêle est à considérer. Saviez-vous que la pureté de ces pellets a un impact la qualité de la combustion et, par extension, la consommation de votre poêle à granulés ? En effet, des granulés de qualité supérieure, tels que ceux certifiés DINplus, ENplus ou NF, assurent une combustion optimale, minimisant ainsi les désagréments comme le mâchefer qui obstrue les orifices d’air.
Il est intéressant de noter que ces certifications répondent à des normes européennes strictes, avec des critères précis concernant l’humidité, la longueur et le taux de cendres. Ainsi, pour garantir une chaleur constante et efficiente dans votre maison, misez sur des granulés de qualité. Et n’oubliez pas de consulter votre installateur en cas de doute ou de changement de fournisseur : un bon conseil peut faire toute la différence en matière d’efficacité énergétique.
Une astuce pour optimiser ses dépenses énergétiques est de se procurer ses granulés de bois à un moment stratégique. Plutôt que de courir au début de la saison froide, avez-vous envisagé d’acquérir vos pellets en fin d’hiver ? C’est souvent à cette période que les promotions fleurissent, offrant l’opportunité de tirer profit des surstocks. Et n’oubliez pas, avant de sortir votre porte-monnaie, une petite comparaison des prix peut s’avérer très bénéfique.
C'est souvent en fin d’hiver que les promotions fleurissent, offrant l'opportunité de tirer profit des surstocks.
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Depuis plusieurs années, les matières premières voient leur prix fluctuer énormément. Dès lors, il devient intéressant de surveiller l’évolution des prix de vente des granulés de bois. Par exemple grâce au Centre d’Études de l’Économie du Bois2, qui publie chaque mois les indices des prix moyens de vente des pellets de bois.
L’entretien de votre poêle à granulés n’est pas seulement une question de performance, mais aussi de sécurité. Chaque utilisation génère des cendres et des résidus, s’accumulant dans le creuset et affectant la combustion. De simples gestes, comme aspirer régulièrement ces cendres avec un aspirateur muni d’un filtre HEPA et nettoyer la vitre à froid, peuvent faire une différence.
Cependant, ne sous-estimez pas l’importance d’un entretien professionnel annuel. Celui-ci vérifie la grille, les joints, le ventilateur et d’autres composants essentiels pour garantir la durée de vie de votre appareil. Le conduit doit être ramoné obligatoirement chaque année selon les réglementations régionales. De quoi optimiser sur le long terme la consommation de votre poêle à granulés.